Economie

Prix négatif du baril de pétrole : pourquoi il s'agit d'un trompe-l'oeil ?

Prix négatif du baril de pétrole : pourquoi il s'agit d'un trompe-l'oeil ?



<p>Une baisse qui concerne les barils livrés en mai.<br/> La chute impressionnante des cours lundi concernait les prix des barils livrés en mai, dont les contrats expiraient mardi. Ceux qui en détenaient devaient trouver au plus vite des acheteurs physiques. Mais comme les stocks ont déjà énormément gonflé aux Etats-Unis ces dernières semaines, ils ont été contraints non seulement de brader leurs prix pour les convaincre de se saisir de leurs barils, mais aussi de les rémunérer pour le faire. <a target="_blank" href="//prixdubaril.com"><img class='flex-center' src="../web/img/articles/cours_baril.png"/></a> <br/> Or, le même baril pour livraison en juin, s'il a également baissé, s'est établi <b>à 20,43 dollars</b> à la clôture. Le contrat de WTI pour livraison en juillet a fini à <b>26,28 dollars</b> et celui pour livraison en août à <b>28,51 dollars</b>. Les producteurs qui préfèrent ou qui ont les moyens de vendre plus tard en stockant leur or noir misent sur le fait que les cours auront remonté d'ici là. Ils estiment notamment que la consommation mondiale de brut et de produits raffinés redémarrera en même temps que l'activité économique. L'autre indice de référence du pétrole se maintient Il y a, en réalité deux indicateurs du pétrole : le WTI américain et le Brent de la mer du Nord. Or, le Brent est une référence sur les marchés boursiers puisqu'il sert de base tarifaire aux deux tiers de la production mondiale. Lundi, le cours ne s'est pas effondré et a fini à <b>25,57 dollars</b>. Mardi, la chute était plus marquée et le Brent valait à la mi-journée <b>21,47 dollars</b>. Depuis plusieurs semaines, les cours du pétrole sont orientés à la baisse en raison de la crise du coronavirus (chute de la demande mondiale de pétrole) et de la stratégie saoudienne sur les marchés. Le prince héritier d'Arabie Saoudite a ainsi augmenté sa production afin de faire baisser les cours. L'objectif étant de déstabiliser les producteurs de pétrole de schiste américains (chose faite vu la prix du WTI) et de mettre la pression sur la Russie.</p>

Une baisse qui concerne les barils livrés en mai.
La chute impressionnante des cours lundi concernait les prix des barils livrés en mai, dont les contrats expiraient mardi. Ceux qui en détenaient devaient trouver au plus vite des acheteurs physiques. Mais comme les stocks ont déjà énormément gonflé aux Etats-Unis ces dernières semaines, ils ont été contraints non seulement de brader leurs prix pour les convaincre de se saisir de leurs barils, mais aussi de les rémunérer pour le faire.
Or, le même baril pour livraison en juin, s'il a également baissé, s'est établi à 20,43 dollars à la clôture. Le contrat de WTI pour livraison en juillet a fini à 26,28 dollars et celui pour livraison en août à 28,51 dollars. Les producteurs qui préfèrent ou qui ont les moyens de vendre plus tard en stockant leur or noir misent sur le fait que les cours auront remonté d'ici là. Ils estiment notamment que la consommation mondiale de brut et de produits raffinés redémarrera en même temps que l'activité économique. L'autre indice de référence du pétrole se maintient Il y a, en réalité deux indicateurs du pétrole : le WTI américain et le Brent de la mer du Nord. Or, le Brent est une référence sur les marchés boursiers puisqu'il sert de base tarifaire aux deux tiers de la production mondiale. Lundi, le cours ne s'est pas effondré et a fini à 25,57 dollars. Mardi, la chute était plus marquée et le Brent valait à la mi-journée 21,47 dollars. Depuis plusieurs semaines, les cours du pétrole sont orientés à la baisse en raison de la crise du coronavirus (chute de la demande mondiale de pétrole) et de la stratégie saoudienne sur les marchés. Le prince héritier d'Arabie Saoudite a ainsi augmenté sa production afin de faire baisser les cours. L'objectif étant de déstabiliser les producteurs de pétrole de schiste américains (chose faite vu la prix du WTI) et de mettre la pression sur la Russie.


Source: www.lejdd.fr 
30/04/2020
mrodrigues